Peine capitale
Tes yeux braqués sur moi acculé paralysé Ma tête éclate vers l'arrière Ma cervelle s'éparpille repeignant le mur de la couleur de tes yeux
Journal de voyages géographiques, philosophiques et oniriques d'un zèbre rétif
Tes yeux braqués sur moi acculé paralysé Ma tête éclate vers l'arrière Ma cervelle s'éparpille repeignant le mur de la couleur de tes yeux
Elle s'emmêle dans les filets de mes poèmes Elle court elle se débat mais les mailles se resserrent sur elle lui pressant la peau lui coupant le souffle glissant entre ses lèvres lui cuisant la chair lui brûlant l'âme
Sous les sandales du vent j'ai d'abord entendu le souffle du vent Sous les sandales du vent j'ai vu marcher une fleur de chair aux pétales de bois renaître ma naïveté mes peurs d'adolescent devant ma première femme des caresses sur un corps que je ne...
Un grand et beau navire fend l'Océan des Baisers possibles roulant sur une mer de bouches qui s'ouvrent et qui se ferment Il les écrase, filant droit devant Et nul ne sait où il va ce grand et beau navire Quand il s'arrête, ce n'est jamais pour très longtemps...
Le cycle des saisons n'enlève rien à la dureté de ton absence Les formes changent les couleurs aussi le jeu des ombres et de la lumière sur les objets et sur les gens Mais pour ce qui est des formes pas de doute c'est bien le souvenir des tiennes qui...
Tu marches les yeux baissés Petites chaussures à talons gainant tes petits pieds Petit vernis sur les ongles Petits cheveux laqués défrisés coupés en dégradés Petit maquillage étalé avec minutie sur ton teint de bébé Petits bruits de pas de jument quand...
à Y. M. Capitalisme, tu coules dans mes veines. Tu me construis. C’est toi qui me fais grandir, qui me donnes des forces. Toi qui me nourris, toi qui m’habilles, toi qui me fais rêver en divertissements faits pour t’oublier et créés par toi, qui me ramènent...
Dans la " Rue des Bourreaux des cœurs " vivaient un cœur de pierre et un cœur d'artichaut. Ces deux-là se détestaient et se le faisaient bien savoir. A n'importe quelle heure le cœur de pierre passait sa tête par la fenêtre pour hurler : " - Chaud ! Chaud...
Promenades H²O au bras d'une onde verte dans le vert de sa main siester dans le vert de son ventre sous de longues allées vertes aussi autour des rivières grises elles Le soir ouvrir la porte les nerfs tendus comme nos yeux qui s'accrochent à la paire...
"J'entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde" Paul Eluard Ce n'est pas ta voix que j'entends vibrer dans tous les bruits du monde C'est ta peau que je vois hérissée Ma peau qui frissonne à chaque passante dans la rue Tous ces canons qui m'envoient...