Requiem for a dream, Darren Aronofsky, 2000

Publié le par Le Rétif

J'avais décidé de l'aérer la tête en passant la soirée en solo avec un bon film. Je suis tombé par hasard sur « Requiem for a dream » et j'ai trouvé que le titre sonnait pas mal.
C'est vrai qu'il est bien le titre. Le film est une adaptation d'un roman d'Hubert Selby publié en 1978.
Harry et Tyrone, deux copains s'éclatent en prenant de la coke. Ils se sentent heureux dans ce monde virtuel. Harry a une copine au charme félin, Marianne, dont il est complètement amoureux. Elle aussi prend de la coke.
Sara, la mère d'Harry, qui vit rongée par la solitude, a comme seule occupation sa télévision, sa drogue à elle. Elle rêve de passer à un jeu télé dans une belle robe qui ne lui va plus. Sa relation avec son fils est parasitée par son amertume à elle (elle se sent abandonnée) et ses crises de colère à lui (il n'en peux plus de la voir jouer son rôle de victime).
L'histoire avait déjà assez mal commencé, et voilà que tous se mettent à tenter de réaliser un rêve (le « dream » du titre) à travers la drogue.
Les deux compères, accros à la cocaïne et tentés par la perspective d'une vie facile, décident de dealer en pensant empocher un maximum de pognon. Sauf que tout ne se passe pas comme ils avaient prévu. La dope devient de plus en plus rare et ils prennent des décisions de plus en plus extrêmes et dangereuses.
La mère se met en tête de suivre un régime à la mode et violent à base de pilules qui coupent l'appétit. Ça la rend progressivement folle, prise d'hallucinations et d'hystérie, choses que le médecin qui lui a préconisé ce régime minimise évidemment...
Marianne est furieuse contre Harry. Il lui avait promis le lune et ne peut la lui offrir. Tous sont en manque. Il lui demande de se prostituer pour obtenir sa dope. Ce qu'elle fait la mort dans l'âme. Dans la foulée Harry passe à l'héroïne...
Un type de montage revient régulièrement : des gros plans sur les personnages prenant leur dope (Harry, Sara, Marianne), pupilles qui se dilatent, bouche qui déglutit, sang dans la seringue qui injecte, cachets multicolores... Des plans obsédants sur fond de musique tournant en boucle.
Bon voyage !

Publié dans Cinéma, Critiques de films

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