Tchakatchak-boum-boum au Campusfest

Publié le par Mako Rigan

("Bouge toi, bouge quelque chose !", lançait l'affiche officielle)

("Bouge toi, bouge quelque chose !", lançait l'affiche officielle)

Les 9 et 10 juin avaient lieu la Campusfest (Fête du campus) de Leipzig, une fête étudiante assez géante.
Un de mes colocs bossait sur la préparation et en est ressorti exténué et livide. Le festival rassemblait concerts [de nombreux  groupes - vu ma très bonne culture musicale, je n'en connaissais aucun...], débats politiques, théâtre, DJs et jongleurs de feu.
Les débits de bière omniprésents étaient naturellement pris d'assaut et ça fleurait bon la saucisse grillée [pas comme à la Fête de l'Huma à Paris, mais quand même !]. Pour les végétariens il y avait de quoi manger à sa faim : un stand où on servait des plats végétariens ou végans (végétaliens), parce qu'on est quand même en Allemagne ! Ici les végétariens sont plus reconnus qu'en France comme des personnes à part entière... Cependant on avait parqué toutes les variantes de la "bonne conscience alimentaire" [c'est moi qui l'appelle comme ça par ironie] en un seul lieu : Végétarien/Végan/Bio.
Donc le simple pélot qui s'achetait une Bratwurst [la saucisse grillée d'ici] n'avait quasiment aucune chance de manger bio, ou alors il devait aller faire la queue dans le seul endroit à côté des végétariens. De la bière bio aussi, servie dans des verres mastocs et consignés [ça responsabilise les ivrognes sur l'utilisation du plastique en tapant au porte-monnaie et c'est pas plus mal], un stand, mais il y en avait !
 
(photo trouvée sur le net, publiée dans un article couvrant l'événement)

(photo trouvée sur le net, publiée dans un article couvrant l'événement)

J'ai attendu impatiemment UN moment : celui où on allait jouer avec notre groupe de samba. Quand c'est arrivé c'était fort !
Fraîchement débarqué dans la troupe, ça m'a fait un bien fou de voir l'aboutissement de plusieurs semaines de travail abstrait et monotone. Notre groupe est une batucada militante un peu sur le déclin et qui joue dans les manifs. Pour la Campusfest on avait fusionné avec un autre groupe, les Pintadas (quand j'entends leur nom, je souris toujours niaisement en pensant : "Ha, ha, les pintades !", le genre d'humour que je peux pas partager avec les non-francophones...). Ils sont sacrément fortiches.
Donc une petite demi-heure à tambouriner, transpirer et faire se déhancher la foule, une demi-heure vite passée. En jouant, j'essayais de cueillir tout ce que nos rythmes provoquaient : regards vibrants des spectateurs, applaudissements, sourires des autres musiciens, et comme d'habitude j'oubliais un peu de surveiller les consignes du chef d'orchestre. Ceux du 1er rang étaient plutôt timides, mais derrière ça bougeait pas mal !
Le public en redemandait, mais de la grande scène en face commençait à jouer Pantheon Rococo, un groupe de grosses pointures du festival.
 
(photos trouvées sur le net ou prises avec mon appareil)
(photos trouvées sur le net ou prises avec mon appareil)
(photos trouvées sur le net ou prises avec mon appareil)
(photos trouvées sur le net ou prises avec mon appareil)

(photos trouvées sur le net ou prises avec mon appareil)

(un tout petit bout de notre prestation)

(photos trouvées sur le net)
(photos trouvées sur le net)
(photos trouvées sur le net)
(photos trouvées sur le net)
(photos trouvées sur le net)
(photos trouvées sur le net)

(photos trouvées sur le net)

Là j'ai l'air de planer pour de bon.

Là j'ai l'air de planer pour de bon.

 
Plus tard sont arrivés les papillons de feu...
 
Instants passés trop vite.Instants passés trop vite.
Instants passés trop vite.Instants passés trop vite.Instants passés trop vite.

Instants passés trop vite.

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